La section prestations de services de la Ccima cherche des stratégies pour bénéficier des opportunités qu’offre l’organisation de ces deux évènements.
Les élections consulaires à la Chambre de Commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima) sont prévues pour le 04 février 2016. En vue de la préparation de ces élections, des réunions statutaires de fin de mandature se tiennent à Douala depuis hier, mercredi, 16 décembre 2015. Les différentes sections sont donc en travaux depuis hier.
A la section Prestations de services par exemple, « nous sommes en train de réfléchir sur la maitrise des frais financiers bancaires et sur les opportunités des deux Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui arrivent. Nous réfléchissons afin d’être en collaboration des membres du comité d’organisation des deux Can afin que les membres de la Ccima puissent bénéficier de toutes les opportunités de la Can », note Chantal Lewat, vice présidente de la section Prestation des services. A en croire cette dernière, les membres de la Ccima et les camerounais en général doivent bénéficiés des retombés de l’organisation des deux Can 2016 et 2018 qu’organisera le Cameroun.
A en croire cette dernière, l’organisation de ces deux compétitions doit contribuer à booster l’économie du Cameroun. Une économie qui, à en croire Saïdou Nderdai Ndjidda, président de la section industrie, mines et Btp, « demeure fragile et entravée par de graves lacunes structurelles relatives notamment à la faible compétitivité du secteur productif. Une faiblesse due à la fois aux déficiences des facteurs de production clés que constituent les infrastructures et l’énergie, mais, aussi au cout prohibitif des autres facteurs ».
A en croire Saïdou Nderdai Ndjidda, l’une des sources de non compétitivité de l’économie camerounaise est la cherté des facteurs de production. Car, en croire ce dernier, les couts de facteurs invisibles que sont la parafiscalité, la corruption et les autres tracasseries constituent l’essentiel des couts de production et explique principalement la non compétitivité de l’économie camerounaise.
Les membres de cette section proposent par ailleurs, comme mesure urgente, une étude sur les couts des facteurs de production dans l’optique de ne pas être à la traine. Une mesure qui, disent-ils, permettra d’ajuster les couts des facteurs et de renforcer la compétitivité de l’industrie nationale.