L’État veut faire élaborer des statuts juridiques de certains hôtels de son parc hôtelier. C’est ce qui ressort d’un appel à manifestation d’intérêt signé de Bello Bouba Maigari, ministre du Tourisme et des Loisirs (MINTOUL) daté du 18 janvier 2017. En effet, plusieurs établissements hôteliers fonctionnent encore sans aucune base juridique et par conséquent, ne peuvent être recommandés, indique Le Messager du vendredi 20 janvier 2017.
«Il faut établir des projets de statuts juridiques des hôtels Parlementarian Flat de Buea, Atlantic Beach de Limbe et Ayaba de Bamenda», dévoile le MINTOUL. Dans l’appel d’offre en question, il est mentionné que cette base juridique est constituée principalement des statuts juridiques qui permettront aux tops managers d’exercer en toute quiétude et de nouer de bons contrats de partenariat avec les tiers.
En effet, depuis que l’État a consenti de gros moyens pour la construction et la réhabilitation de ces structures, aucun document n’est disponible dans ce sens. Vus sous cet angle, ces établissements n’ont pas un statut juridique au sens propre du terme et ne sont donc pas classés parmi les établissements à capitaux publics, peut-on lire dans le journal.
Par ailleurs, les prestations qui feront l’objet de l’étude déclinée sont financées par le budget d’investissement public du MINTOUL de l’exercice 2017.
Retenons que le parc hôtelier de l’État dispose d’une trentaine d’établissements dans les dix Régions du pays, avec une capacité de 2000 chambres. Et pour un meilleur développement du secteur du tourisme au Cameroun, l’État, tout en accompagnant les privés dans la construction et l’équipement des établissements de tourisme et loisirs, a aussi décidé de construire, de réhabiliter et d’équiper des établissements d’hébergement dont une partie est placée sous la tutelle de la Société Nationale d’Investissement.