Depuis le mois de janvier 2017. Les automobilistes doivent se rendre chez les compagnies d’assurances pour payer leur droit de timbre automobile communément appelé vignette. D’après le Quotidien L’Épervier Economie paru le 13 janvier 2017, ce changement rentre en droite ligne des mesures visant à simplifier les procédures, faciliter l’accès aux services publics et améliorer les recettes fiscales.
La compagnie est tenue de collecter cette taxe auprès de l’automobiliste «dès le premier paiement de la prime d’assurance au cours de l’année, que ce paiement soit partiel ou total», exige l’article 598 de la loi de finances 2016. Avant, les vignettes étaient exigibles à compter du 1er février de la nouvelle année pour les renouvellements, notamment ceux disposant d’engins déjà en circulation.
Pour le journal, gérer les finances publiques au Cameroun s’apparente à un piège tendu aux gestionnaires. «Cette fois, l’État, pour sécuriser et améliorer les recettes fiscales, a confié la lourde responsabilité aux compagnies d’assurances. Celles-ci doivent percevoir les fonds relatifs au paiement des vignettes. Il faut relever que ce secteur ne fait pas bon ménage avec l’argent», note le quotidien.
La gestion de certaines compagnies d’assurances n’est pas saine du tout. Si la gestion n’est pas améliorée, saine et rigoureuse, il ne sera pas surprenant qu’on assiste à des interpellations, voire des emprisonnements de certains promoteurs des compagnies d’assurances.