Le rapport final des travaux du groupe de travail créé pour trouver une issue à cette situation a été remis au ministre de la Communication hier à Yaoundé.
Le groupe de travail chargé de proposer au ministre de la Communication des solutions aux problèmes structurels de l’Imprimerie nationale vient de rendre sa copie. C’était au cours d’une réunion de restitution du rapport final, présidée par le ministre René Emmanuel Sadi, hier à Yaoundé.
Ledit rapport est issu des travaux de la cellule de crise mise en place suite au mouvement d’humeur du personnel de la structure récemment. Le groupe de travail était constitué des responsables du ministère de la Communication et du top management de l’Imprimerie nationale, ainsi que du Syndicat des industries polygraphiques du livre et assimilés du Mfoundi. Et placé sous la coordination du secrétaire général du Mincom, Felix Zogo.
Dès l’entame de la rencontre, le Mincom a confié qu’un compte rendu serait fait « à la plus haute hiérarchie pour que nous puissions trouver les solutions par rapport aux préconisations qui ont été faites. »
Comme l’a fait savoir Angeline-Florence Ngomo, présidente du conseil d’administration de l’entreprise au sortir de la réunion à huis clos, l’Imprimerie nationale a la charge de produire les imprimés administratifs et sécurisés pour le bon fonctionnement des administrations.
« Il se trouve que cet organisme majeur a connu quelques soubresauts qui ont amené la tutelle technique à mettre sur pied un groupe de travail, à l’effet de proposer des mesures idoines pour la résolution pérenne des problèmes structurels de cette institution », a-t-elle indiqué.
Avant de préciser que, le rapport dont il est question, préconise et sollicite un certain nombre de mesures et d’appuis qui pourront permettre à l’Imprimerie nationale de jouer son rôle et être plus performante et compétitive. Dans les détails, le document qui contient des recommandations très déterminantes pour l’avenir de l’Imprimerie nationale, examine notamment. les problèmes structurels. A savoir? le statut de l’entreprise.
« Depuis la promulgation des nouvelles lois qui régissent les entreprises, l’Imprimerie nationale fonctionne avec un statut hybride. La société est également confrontée aux difficultés liées à l’acquisition des matières premières. Les commandes traînent chez nous parce que nous n’avons pas les intrants de production. Ce sont là, entre autres, recommandations qui ont été faites au ministre pour que ces problème puissent trouver rapidement des solutions. Si ces recommandations sont suivies à la lettre, elles vont permettre au personnel et à l’entreprise de se relever », a souligné Firmin Kouague, vice-président du syndicat des industries polygraphiques du livre et assimilés du Mfoundi.