Le gouvernement Camerounais a choisi depuis quatre ans de financer l’agriculture afin de booster la production nationale, accroître les exportations ou la transformation des produits de l’agriculture mais surtout maintenir l’autosuffisance alimentaire du pays en quantité et en qualité

Pour atteindre cet objectif, le Projet d’appui à l’utilisation des engrais dans les filières cacao-café a été mis sur pieds en 2011 entre autres, avec pour objectif majeure d’engraisser les différents bassins de production. C’est dans le cadre de ses activités que ce projet a ciblé 26 organisations paysannes de cultivateurs de cacao de la région du Sud, à qui il a fait don le samedi 02 mai dernier, d’un don de 35 tonnes de fertilisants.

Sur les activités du projet dudit projet, son Coordonnateur, Bernard Awa Soumet a déclaré à la Crtv « Nous avons eu à former les producteurs aux itinéraires techniques d’épandage d’engrais et à la fabrication des engrais organiques et des engrais minéraux. La production attendue du cacao en 2020 est de 600 000 tonnes, et le projet d’appui à l’utilisation des engrais est l’un des outils que le gouvernement a mis en place pour contribuer à l’atteinte de cet objectif. Nous avons le souhait qu’une seconde phase sera accordée par ce que le problème de fertilisation dans les filières cacao et café ne peuvent pas être arrêté du jour au lendemain ».

Pour Simon Alain Messi, le délégué régional du Ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader) du Sub, « Quand on dit région du Sud, c’est d’abord le cacao. Donc, le cacao est la première spéculation au Sud Ce que nous sommes en train de promouvoir, c’est que les jeunes créée leurs cacaoyères. La femme n’est plus seulement celle qui était dans les cultures vivrières ». A titre de rappel, le bilan des deux dernières saisons pour la région du Sud est de 41 000 tonnes de cacao produites, avec une progression des surfaces cultivées de l’ordre de 07% par an. Les bénéficiaires des 35 tonnes d’engrais ont remercié le Minader à travers les responsables du projet d’appui à l’utilisation des engrais dans les filières cacao-café, non sans souligner la nécessité pour eux, « au regard de la taille importante des cacaoyères », de recevoir plus d’engrais.