Avec des revenus globaux déclarés, estimés à 574,44 milliards de francs Cfa au 31 décembre 2016, les opérateurs du secteur des communications électroniques (téléphonie mobile et fixe, fourniture d’accès Internet, services télécoms à valeur ajoutée) au Cameroun, ont connu la première baisse des revenus depuis la libéralisation du secteur en 1998 (soit 18 ans), révèle l’Agence de régulation des télécommunications (ART) dans un rapport d’analyse du marché des communications électroniques en 2016.
Cette baisse «inédite» de 0,5%, selon le régulateur, est «paradoxalement» intervenue «dans un contexte marqué par l’évolution du nombre d’opérateurs concessionnaires, l’effervescence de l’activité concurrentielle et l’implémentation de mesures en faveur du développement de l’économie numérique au Cameroun».
A en croire l’analyse de l’ART, cette régression quoique infime, est principalement le fait des «segments de marché de la téléphonie mobile et de la fourniture d’accès à Internet», sur lesquels des régressions respectives de -2,27% et de -4,32% ont été enregistrées au cours de l’année sous-revue.
Une situation d’autant plus compréhensible que ces deux segments du marché sont les plus concernés par la multiplication des offres promotionnelles lancées par les opérateurs, avec pour but principal d’attirer le maximum de clients dans un environnement devenu de plus en plus concurrentiel.