Infos Business of Saturday, 2 June 2018

Source: actucameroun.com

Création d’entreprises: le GICAM suggère l’abandon de la Poste

Le GICAM pense qu’il faut mettre en place un mécanisme alternatif à la poste Le GICAM pense qu’il faut mettre en place un mécanisme alternatif à la poste

Le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) pense qu’il faut mettre en place un mécanisme alternatif qui va permettre d’éviter des déperditions en termes de temps.

Il s’agit des réformes proposées par le Gicam pour mettre fin aux problèmes qui plombent le climat des affaires au Cameroun. Le Groupement souhaite dans cette lancée que l’administration de son côté se donne un délai de réponse aux sollicitations des entreprises.

Dans le document que ledit Groupement a remis au ministre des Finances (Minfi) Louis Paul Motaze, il suggère par ailleurs que le Cameroun passe à une refondation du cadre de partenariat public-privé institué par une note du Minfi en 2013. «Il y a urgence à refonder le cadre du partenariat entre le Minfi et le secteur privé», écrit le Groupement.

Le Gicam demande la définition des domaines d’intervention, l’élaboration d’un planning de mise en œuvre, l’instauration de rencontres périodiques sanctionnées, au besoin par des procès-verbaux, l’instauration des rencontres périodiques sanctionnées au besoin par des procès-verbaux, l’institution d’un organe de pilotage de ce partenaire paritaire.

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Les propositions que vient de faire le Gicam pour améliorer le climat des affaires au Cameroun sont en fait le résultat d’une étude menée par un groupe de travail mis en place par le Conseil exécutif du Gicam. Celui-ci était composé d’une trentaine de personnes composée de professionnels en matière fiscale, douanière et des acteurs économiques.

Pour rappel ces problèmes qui mettent en mal le climat des affaires au Cameroun sont entre autres une fiscalité asphyxiante et inadaptée, une parafiscalité excessive, non-remboursement des crédits de Tva, la contrefaçon, la fraude et la contrebande, la corruption, la concurrence déloyale des produits importés, l’insuffisance des infrastructures et de l’énergie, les difficultés d’accès au financement.