Depuis quelques jours, la crise anglophone a pris un autre tournant marqué par des marches pacifiques, des attentats, des actes violences. Face à cette situation, plusieurs structures restent fermées. Et les banques et microfinances n’échappent pas à cette règle. Mais, avant ce regain de violence, depuis des mois, il a été institué trois jours de villes mortes chaque semaine. Ce qui représente un réel manque à gagner pour ce secteur d’activité comme pour beaucoup d’autres d’ailleurs.
Face à cette situation, le ministre des Finances a dans une note, intimé l’ordre à chaque structure bancaire installée dans les régions anglophones, d’ouvrir ses portes faute de quoi elles s’exposent à des sanctions graves, qui peuvent aller jusqu’au retrait de leur agrément. Une injonction qui n’est pas du goût des acteurs du secteur qui craignent pour la sécurité de leur personnel et des investissements effectués dans ces agences.