L’annonce a été faite par le ministre des Travaux publics, en visite de chantier samedi dernier sur cet axe.
Depuis quelques semaines, l’état de dégradation d’une portion de route dans les environs de la ville de Bangangté, sur l’axe Yaoundé-Bafoussam, provoque émoi et supputations. La route à cet endroit a tendance à s’affaisser… Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, qui a bouclé samedi dernier une descente sur le terrain destinée à s’enquérir des points critiques sur la route nationale n°4, y a fait une halte inquisitoire.
A cette occasion, on apprendra avec satisfaction que, contrairement aux appréhensions profanes, il n’y a pas de risque d’effondrement de ce bout de route long de 250 m. Les techniciens chargés de la surveillance sont formels à ce sujet. Des bornes y ont d’ailleurs été plantées pour contrôler l’évolution de la situation.
Sur ces entrefaites, tout optimisme déployé, le ministre des Travaux publics va annoncer le début des travaux de réhabilitation des axes Yaoundé-Bafoussam et Ba- badjou-Bamenda d’ici février 2017. En attendant, pour maintenir la continuité du service de la route, des mesures palliatives ont été prises. Elles incluent l’ouverture d’une déviation de 500 m, le remblai des nids de poule et l’amélioration de la chaussée de la route.
Des mesures similaires sont aussi en cours d’application sur la nationale n°5, où la délégation d’Emmanuel Nganou Djoumessi a effectué une descente d’inspection. Entre Douala, Nkongsamba, Bafang et Bandjoun, de nombreux points critiques ont retenu l’attention. A chaque fois, le ministre des Travaux publics a insisté sur la nécessité de relever le niveau de service de la route, en y opérant au besoin des prestations supplémentaires. Dans tous les cas, dans sa recherche de la qualité, le gouvernement va tenir compte du coût de ces extras…
A certains endroits, comme à Muyuka Balong près de Mbanga, il ne sera donc pas seulement question de boucher les nids de poule. Des pavés y seront posés, pour permettre une meilleure circulation des usagers. Ici et ailleurs, les maîtres-mots ont été qualité des travaux et respect des délais contractuels.