«Tout est fin prêt ». Bien plus que des mots, cette affirmation du directeur général de la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (Magzi) est l’assurance de ce que la zone industrielle de Bamenda Nkwen est désormais exploitable. Opérationnelle donc, comme l’indique un communiqué du directeur de cette structure, Christol Georges Manon.

Le manager « invite en conséquence tous les potentiels investisseurs désireux de développer une activité dans ladite zone à prendre d’ores et déjà l’attache du bureau Magzi de Bamenda aux fins d’obtenir les informations relatives aux conditions et modalités de location d’espaces », peut-on lire dans le document. Et déjà, ils commencent à in vestir cette zone.

Selon le directeur général, cinq hectares sur les 44 disponibles ont déjà trouvé preneurs. Ils pourront donc profiter des infrastructures en fourniture d’énergie électrique, eau et même routières.

« Les modalités sont assez simples. Il suffit d’adresser une demande en précisant la nature de votre projet. Vous aurez également une fiche à remplir pour qu’on s’assure de la faisabilité de votre projet. Ensuite nous vous donnons un accord de principe. L’opérateur va ensuite payer le bornage en fonction des superficies. Elles varient de 200 000 à 1 000 000 F », détaille le directeur général.

L’entreprise a ensuite un délai de six mois pour s’implanter. Il y a encore de l’espace à prendre et comme l’indiquait un communiqué de la Magzi en octobre 2017, tout le monde peut contribuer au développement de cette zone mais davantage, les fils de ce terroir.

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« Notre invitation à investir va d’abord en direction des enfants de ce coin du pays, parce que la plupart sont à l’extérieur et ce sont de grands indus triels. S’ils investissent et implantent des entreprises dans ces zones, cela va résoudre le problème de chômage et créer une certaine richesse. C’est cela notre objectif», avait-il indiqué dans nos colonnes. Des avantages à s’installer dans une zone industrielle, il y en a plusieurs.

« Le premier avantage, c’est la sécurité sur le plan foncier. Etant donné que ce sont des loca taires, ils ne risquent pas de payer la taxe foncière. Ils bénéficient aussi d’un suivi de la Magzi », explique le Dg de la Magzi. Pour l’heure, le Km2 va coûter 400 F mais pourrait être revu à la baisse