La flambée des prix des denrées alimentaires touche la quasi-totalité des produits.
La tomate est désormais plus chère sur les marchés camerounais.
Un cageot de 20 litres de ce légume-fruit coûte entre 10. 000 et 12 000 FCFA. Le même cageot se vendait à 5 000 FCFA il y a juste deux semaines.
La situation est pire dans la vente en détail. Quatre fruits plutôt moyens coûtent entre 300 FCFA et 500 FCFA. Cette inflation s’observe davantage sur les étals des grandes villes.
Le Quotidien de l’économie (LQE) a fait un tour dans plusieurs places commerciales de Douala.
Dans son numéro du 4 mai 2016, le journal rapporte cette tendance à la hausse s’observe également dans les grands bassins de production à l’instar de Foumbot.
« Le Cageot qui était vendu ici à 1200FCFA et 1 500FCFA est aujourd’hui commercialisé à 6000 FCFA voir plus selon des producteurs de cette zone », écrit le journal.
La situation profite aux producteurs qui se frottent les mains comme le souligne LQE, à travers les témoignages de certains. «C’est lorsque la tomate est chère que nous avons des bénéfices.
Et donc, nous ne pouvons qu’être heureux que les prix augmentent encore et, encore», se réjouit Martin Ngansop.
Cette inflation de la tomate est due à une pluviosité très faible en ce moment. C’est l’avis des experts que LQE a rencontrés.
À ce sujet, Thérèse Zambou, technicienne agricole explique : «la saison des pluies commence en principe en mars.
Mais, nous sommes au mois de mai et pourtant, il ne pleut pas vraiment.
Cette absence de pluies fait que, les fruits de tomate dans les champs, notamment les champs qui sont en savane ou sur des terres arides pourrissent à cause du manque d’eau», indique-t-elle.