Infos Business of Wednesday, 29 June 2016

Source: crtv.cm

Dernières heures pour l'identification téléphonique

Un utilisateur de téléphonie mobile Un utilisateur de téléphonie mobile

Dans 48h, les abonnés dont les données seront absentes dans les fichiers des différents opérateurs de téléphonie mobile ne pourront pas émettre ou recevoir des appels.

Dans les agences et autres sites d’identification, les usagers se bousculent. Dès les premières années de la matinée ce mercredi à Yaoundé par exemple, les abonnés retardataires ont pris d’assaut les différents points d’identification des trois opérateurs de la téléphonie mobile de la place. Chaque usager s’efforce à être en règle avant la date butoir fixée au 30 juin 2016 selon les nouvelles directives du premier ministre, chef du gouvernement, Philémon Yang.

En rappel, il s’agit pour l’Etat du Cameroun de mieux assurer la sécurité de ses citoyens et leurs biens dans un contexte marqué par le terrorisme. C’est pourquoi la ministre des postes et télécommunications, lors de sa visite à Douala a réitérer l’objectif de cette nouvelle campagne conformément au décret n°2015/3759 du 3 septembre 2015 signé par le Premier ministre et fixant les modalités d’identification des abonnés et des équipements terminaux des réseaux de communications électroniques.

Minette Libom li Likeng a martelé que « Le gouvernement est déterminé à disposer définitivement d’une base de données fiable » afin de relever notamment le défi sécuritaire auquel le Cameroun doit faire face. La méthode d’identification digitale est mise à contribution, ce qui permet d’avoir une marge d’erreur plus réduite. Déjà, plus de 500 000 numéros ont été suspendus à cause de l’identité non conforme.

Pour les abonnés qui se sont identifiés avec un récépissé de la carte nationale d’identité seront mis sur une liste spéciale au même titre que les réfugiés et devront fournir d’autres documents complémentaires, tels le permis de conduire, l’acte de naissance, les carte de séjour ou de résidence. Il n’est pas exclu que le gouvernement prenne des mesures coercitives à l’issue du dépouillement des données centralisées.