Cet investisseur privé camerounais préconise un raffermissement des liens de coopération avec la première puissance économique de l’Afrique.
Effectivement la croissance du Cameroun est forte. Son budget public connaît un taux progression satisfaisant. L'investissement public est visible et nous nous en réjouissons. L'État dans ce processus est un bon arbitre. Bon maintenant que faire? Le Minfi a rappelé que l’impôt sur les sociétés a baissé. C’est une chose qui réjouit l'entrepreneur.
Nous en tant qu’investisseurs espérons qu'il baissera encore pour chuter pourquoi pas à 30%. Une fiscalité incitative est toujours plus agréable pour celui qui veut mettre de l’argent quelque part pour créer la richesse. Cela permettra d'accroître la compétitivité et l’attractivité du Cameroun. Ensuite regardons la position du Cameroun dans la CEEAC. Il est au coeur de cette sous-région de 145 millions de consommateurs.
Le Cameroun jouit d'une grande ouverture maritime en même temps qu’il partage une longue frontière de 1500 km avec le Nigeria et quand on sait que ce pays compte 181 millions d'habitants nous avons en fin de course un vaste marché de 326 millions de consommateurs qui attendent d'être satisfaits par l'investisseur camerounais. De ce point de vue, j'estime que l'économie camerounaise a une taille semblable à celle des USA, car son marché est non seulement national mais sous régional.
Nous espérons que le gouvernement écoutera le voeu des investisseurs camerounais et étrangers qui sont au Cameroun ou qui vont y venir. Les investisseurs souhaitent en effet que le gouvernement entame des négociations pour signer des accords de partenariat économiques avec le Nigéria au lieu d'en signer avec l'Union européenne. Le Cameroun est un pays béni de Dieu. Ses terres arables sont abondantes et seulement 30% sont exploitées pour l'instant. Le pays regorge de richesses touristiques et minières fortes certaines réserves minières sont les plus importantes en Afrique voire au monde. Tout cela représente des opportunités et il ne nous reste qu'à travailler d'arrache-pied pour les capitaliser.