Après la première session de réflexion sur la mise en place d’une société d’économie mixte (SEM) en décembre dernier, l’équipe-projet, composée d’experts nationaux et internationaux, trois groupes en tout, s’est récemment rencontrée et a discuté sur les termes de références.

Chaque groupe a pris la mesure de ses missions et sait exactement ce qu’il y a lieu de faire. Le premier groupe va s’atteler sur les aspects juridiques et réglementaires, le deuxième sur l’organisation et la mise en place de la société, tandis que le troisième va mettre un accent sur la promotion et la légitimation de la structure.

La rencontre de jeudi 26 janvier 2017, la deuxième du genre donc, était consacrée à la poursuite de réflexion. Faire le bilan de l’inter-activité des experts, entre deux sessions, les capitaliser et grâce à la dernière session, prévue dans un mois, que les premiers drafts soient élaborés. Il s’agit entre autres du projet de statuts, qui va permettre d’engager les démarches administratives pour la légitimation de ladite structure.

Rappel effectué par le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntonè Ntonè, Douala a besoin, pour relever les défis de son plan d’urbanisme et d’occupation des sols, de 1500 milliards de francs d’ici 2025. Pour cela, il faut explorer tous les voies et moyens d’avoir des financements additionnels et surtout innovants. Outre les fonds propres de la Communauté urbaine de Douala, l’apport de l’Etat, les fonds issus de la coopération multilatérale et l’aide de pays amis sont attendus.

Pour trouver ces moyens, la Cud compte énormément sur l’apport du secteur privé. Toutefois, il faut créer des conditions idoines pour inciter ledit secteur privé à être du projet, trouver l’interface pour que celui-ci accompagne la Cud et s’implique formellement. D’où la réflexion qui se poursuit pour la mise sur pied de la SEM.

Une autre session est donc annoncée pour le mois de février prochain. La promotion des grands projets a commencé, et 20 d’entre eux sont déjà retenus. Fritz Ntonè Ntonè a affirmé que, s’agissant du projet de création de la société d’économie mixte, vu l’urgence, il est possible qu’elle naisse d’ici le mois de juin prochain.