Infos Business of Thursday, 22 September 2016

Source: cameroon-info.net

Douala inondés par l’huile de palme de mauvaise qualité

Pour les ménagères, le fait est habituel à chaque période de pluies. Pour les ménagères, le fait est habituel à chaque période de pluies.

Même si elles disent être habituées à ce problème qui survient toujours avec la saison de pluies, les ménagères de la ville de Douala dans la Région du Littoral se plaignent de la mauvaise qualité d’huile de palme vendue dans les marchés. Après avoir fait face il y a peu à la flambée des prix d’huile végétale, elles se trouvent actuellement confrontées à ce problème qui pourrait, à en croire leurs propos, devenir même un problème de santé. «Une odeur désagréable et un goût pas du tout appréciable sont ce que déplorent ces dernières», écrit le Quotidien Émergence numéro 838 qui relaie aussi cette information dans ses colonnes.

Les ménagères ne sont pas les seules personnes à payer le prix, les tenanciers des fastfoods affirment que l’odeur ci-dessus évoquée fait fuir leur clientèle. «Elle bout au feu, noircit et laisse un arrière-goût», affirme une vendeuse de beignets. «L’huile de mauvaise qualité que l’on rencontre sur le marché est celle de la brousse. Les femmes qui en achètent sont à la recherche du moins cher, celles qui ne veulent pas dépenser», déclare Bruno K. un habitant de la ville. Pour lui la Société Camerounaise de Palmeraie (SOCALPAM) ne saurait être à l’origine de ce fiasco.

Toutefois il reste aussi le problème du prix qui rend assez compliquée la situation actuelle. «Depuis la semaine dernière, le prix de l’huile de palme s’est accru. Le fût est passé de 135 000 FCFA à 142 000 FCFA. Soit une augmentation de 7 000 FCFA en une semaine. La bouteille de 1,5 litre qui coûtait 1000 FCFA a subi une augmentation de 200 FCFA et est désormais vendue à 1200 FCFA», rapporte le Quotidien Emergence.