Fissures, et crevaces sur la route, la plupart des voies de communications de la ville de Douala sont sérieusement enclavées. Les infrastructures routières qui jadis étaient en bon état ressemblent aujourd’hui à une surface de jeu de Dames.
Les nids de poules, nids d’éléphants ou même nids de phacochère, peu importe l’appellation qu’on leur donne toujours est-il que ces points de dégradations sont généralement provoqués soit par des activités humaines soit par l’érosion naturelle à la suite d’un bitumage mal soigné. Tandis que le gouvernement envisage d’augmenter les routes bitumées de 10 à 17% et réhabiliter celles endommagées de 12 à 55% d’ici 2020, le mal empire. En fait la création et l’entretien de ces voies d’accès incombe à la CUD et la délégation régionale des travaux publiques pour le Wouri.
Dans leurs missions, la voirie urbaine est spécialisée dans l’embellissement de la ville et le colmatage des crevaces sur les voies primaires et secondaires. La délégation régionale des travaux publics pour le littoral, elle, dans le cas d’espèce est chargée de la construction des routes. Cette collaboration entre les deux entités accouche des prestations médiocres impactant le quotidien des usagers de la route.
On en veut pour preuve, la réfection de certains axes routiers au ciment à l’approche du Tour Cycliste International du Cameroun lancé ce 31 janvier 2018. L’une des grosses préoccupations est celle de l’incapacité des structures chargées de la gestion du patrimoine routier. Réparer pour mal faire, est-ce une incompétence technique ou des sabotages dans le but de décaisser d’avantage ?
Il est temps que la communauté urbaine de Douala cesse de laisser des crevaces sur nos routes encore moins les colmater avec du ciment. En tout état de cause, cette situation met mal alaise les usagers de la route, et les dommages sur les véhicules ne sont pas en reste.