Le second pont sur le fleuve Wouri à Douala, région du Littoral pourrait être fonctionnel le 31 octobre 2017, si l’on en croit les estimations du ministre des Travaux Publics (MINTP) Emmanuel Nganou Djoumessi. Le journal EcoMatin du 5 mars 2017 note qu’en novembre 2013, soit 4 ans après la pose de la première pierre du second pont sur le Wouri, le chantier est réalisé à 84% alors qu’il aurait dû être livré 36 mois après son lancement.

Le Président de la République Paul Biya avait signé un décret habilitant le ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) Louis Paul Motaze, à signer avec l’Agence Française de Développement (AFD), une convention de crédit d’un montant de 29,5 milliards de FCFA. C’était au regard des retards observés sur le chantier. Selon certaines sources concordantes, la signature de ce marché complémentaire devrait permettre la livraison complète du chantier en janvier 2018.

EcoMatin souligne que pour les travaux qui ne figuraient pas dans le contrat initial, le financement est passé de 120 milliards de FCFA à 139,5 milliards de FCFA. Une enveloppe, peut-on lire, qui était destinée aux travaux supplémentaires, notamment la construction des cimenteries et des cuves de stockage des produits pétroliers.

Pourtant, au terme du mois d’août 2016, l’avancement physique global du chantier était estimé par le MINTP à 73% pour une consommation des délais de 86% et d’avancement financier de 64%. La France devrait apporter 86 milliards de FCFA et le reste sera financé par le Cameroun.

En janvier 2017, l’entreprise Sogea Satom qui réalise les travaux de construction avait procédé au clavage final. Ce qui en principe marquait la finalisation des travaux du gros œuvre du viaduc. Le MINTP estimait alors le taux d’avancement physique des travaux de la phase de réalisation à 84% pour une consommation des délais de 97%.