Infos Business of Tuesday, 10 January 2017

Source: camer.be

Douanes : de nouveaux outils de contrôle

Un atelier sur le « système a posteriori », méthode aidant à voir plus clair dans le secteur Un atelier sur le « système a posteriori », méthode aidant à voir plus clair dans le secteur

La  mondialisation  et  l’accroissement du niveau des échanges, la multiplication de  cadres  réglementaires découlant  de  la  conclusion  d’accords de coopération ou de libreéchange avec d’autres pays, etc. sont autant de défis auxquels font face  les  administrations  douanières.

Pour les relever et affronter la double exigence de facilitation du  commerce  et  de  sécurisation des recettes budgétaires, l’Organisation mondiale des douanes a mis en place de nombreux outils à l’instar du système de contrôle a posteriori.

Considéré comme un examen  structuré  des  systèmes commerciaux pertinents d’une entreprise, il permet de fluidifier l’activité commerciale tout en assurant un contrôle efficace face aux enjeux multiples. C’est dans ce cadre que se tient depuis hier à Yaoundé un atelier régional de l’Organisation mondiale  des  douanes  sous  la houlette des experts venant des Etats-Unis, de l’Inde et du Japon.

Objectif : outiller des responsables des  administrations  douanières en la matière. « D’après les normes, il est question  qu’un  maximum  de  20%  de marchandises  soient  physiquement contrôlés au niveau des ports et  des aéroports et  que le  reste du travail soit coordonné a posteriori  par les audits des entreprises, documentaires… Ces experts sont venus  avec  des  instruments  et des  packages  pour  aider  les  administrations  douanières  à  améliorer leurs capacités afin de disposer  de  bonnes  pratiques  dans la collecte des recettes et la qualité des services rendus à nos usagers »,  a  confié  le  directeur  général des Douanes,

Edwin Fongod Nuvaga. A l’en croire, au moment où les  douanes  modernes  allègent les  contrôles  en  première  ligne pour faciliter le commerce légitime, le contrôle a posteriori devient un instrument indispensable pour assurer le  respect  de  la  réglementation douanière et sécuriser les recettes  publiques.  Les  travaux s’achèvent vendredi prochain.