Gwendoline Abunaw a officiellement pris fonction à la tête de la filiale camerounaise d’Ecobank jeudi dernier. Elle remplace Moustapha Fall qui s’en va après avoir porté la banque vers les sommets. Il est désormais chargé du département Audit de la maison mère (ETI) basée à Lomé.
Titulaire d’un Bachelor of Science (BSC) en Banque et Finance de l’Université de Buea (Cameroun) et d’un MBA Finance à la London Metropolitan University, Mme Abunaw a une expérience étoffée qui a commencé en 2001 par l’analyse du risque-crédit à la Standard Chartered Bank.
En 2003, elle intègre Ecobank en tant que chargée de clientèle à la direction des grands comptes. En 2004, elle rejoint Citibank avec les mêmes responsabilités. En 2011, elle revient de nouveau à Ecobank Cameroun en tant que directrice des grands comptes pour le Cameroun et la CEMAC.
Son ascension se poursuit en 2015 avec sa nomination au poste de directeur général adjoint. La nomination de Gwendoline Abunaw en tant que directrice d’Ecobank Cameroun s’inscrit donc dans une suite logique.
Gwendoline Abunaw n’est pas la seule à déposer ses bagages au top management d’Ecobank Cameroun, fait savoir Cameroon Tribune en kiosque ce lundi. En effet, Akere Muna, personnalité bien connue de la société civile, est depuis un certain temps président du Conseil d’administration. Le trio a été présenté aux capitaines d’industries de la capitale économique jeudi dernier.
Pour la circonstance, indique le journal, les investisseurs de la capitale économique sont venus, nombreux, dire au revoir à un partenaire avec lequel ils ont œuvré pour le financement de l’économie camerounaise. Célestin Tawamba, acteur économique bien connu de la place, a, au nom de ses pairs, demandé au nouveau top management d’Ecobank de sortir du financement à garantie pour financer davantage de projets.
La communauté des affaires de Douala a en tout cas demandé aux nouveaux dirigeants d’Ecobank de prendre les risques. De l’avis des observateurs, Ecobank Cameroun a accru ses performances en 2016 malgré une situation économique mitigée, marquée par la baisse du cours du pétrole et la situation sécuritaire dans le septentrion camerounais du fait des attaques de la nébuleuse secte islamiste Boko Haram.