Il s’agit des premiers effets de la numérisation des services dont la suppression des postes constitue une mauvaise nouvelle pour les employés. À en croire la direction de l’entreprise, c’est «une stratégie visant à réduire l’affluence dans les agences physiques tout en tirant parti des canaux numériques évolutifs pour étendre les services».
En tout état de cause, commente l’Agence de Presse Africaine, les premières conséquences sont visibles puisque pour ce qui est de la ville de Yaoundé, les clients des agences de Mvog-Mbi et Biyem-Assi sont désormais rattachés à l’agence de la Poste centrale.
Dans la partie septentrionale du pays couvrant les régions de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord et du Nord, la clientèle aura désormais pour seul repère l’agence de Garoua, dans le Nord, tandis qu’à Douala l’agence de Bonaberi a été rattachée à celle du quartier commercial d’Akwa.
S’il est vrai que pour l’instant « la réduction des effectifs est la dernière option » précise-t-on, il ne faut pas perdre de vue que «ce voyage numérique stratégique ne saurait être sans impact sur l’effectif», peut-on lire dans un communiqué d’Ecobank.
D’après des sources internes, l’on a «procédé à la suppression de plusieurs postes devenus doublon, par une rupture transactionnelle avec les personnes concernées». Une opération qui a déjà provoqué le départ de près de 200 personnes jusqu’au mois de juin 2017, rapportent des témoignages concordants.