• Le FMI n’arrange rien pour le Cameroun
• Le pays ne devrait plus aller le voir pour ses problèmes d’argent
• C’est l’économiste Louis Marie Kakdeu qui le demande
Louis Marie Kakdeu, l’économiste camerounais a été reçu mardi le 17 mai 2022 sur les antennes d’ABK Radio. Il y a abordé la dépendance de son pays vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI). « Le FMI nous aide plutôt à contracter des dettes de fonctionnement et pas des dettes d’investissement productif », c’est un extrait des propos de Louis Marie Kakdeu.
Grosso-modo, pour résumer les dires de Dr Louis Marie Kakdeu, le Cameroun ne fait pas bien d’aller voir le Fonds monétaire international (FMI) pour ses problèmes d’argent.
Tout ce que nous allons chercher au FMI peut se faire sans le FMI. On n’a pas besoin de cette institution pour par exemple limiter le gaspillage dans l’exécution des budgets. Il est incompréhensible qu’on aille au FMI alors que des directeur généraux d’entreprises brassicoles courent voir le président de la République et on efface leurs dizaines de milliards de redressement fiscal.
Ce qui est grave est que le Fonds monétaire international nous aide plutôt à contracter des dettes de fonctionnement et pas des dettes d’investissement productif. Le Cameroun n’a pas réussi à tenir huit (08) ans sans aller au FMI. Notre pays est sous addiction du FMI. Le FMI offre la caution morale pour lever des fonds à l’international, la discipline budgétaire et la stabilité macro-économique.
Comme le souligne actucameroun.com qui s’appuie sur un rapport de l’institution de Bretton Woods, dans le cadre du programme avec le FMI, le Cameroun a pris la résolution de mettre sous contrats de performances les entreprises publiques : « Ces contrats de performance doivent préciser les obligations de service public, les coûts unitaires (comme base de versement des subventions), et les indicateurs mesurables requis de volume de production et qualité de service ».
« Une identification claire des obligations de service public des entreprises publiques et la quantification de la production et des coûts unitaires associés sont essentielles pour évaluer la performance financière et l’efficacité opérationnelle d’une entreprise publique et le besoin de subventions gouvernementales pour ses opérations », enchaine le Fonds.