Infos Business of Wednesday, 3 May 2017

Source: camer.be

Economie: la connexion internet très lente à Bamenda

Les tenanciers des cybers café à Bamenda sont gonflés à bloc Les tenanciers des cybers café à Bamenda sont gonflés à bloc

Les internautes ont maille à partir avec une connexion qu’ils estiment ne pas satisfaire leurs attentes.

Les tenanciers des cybers café sont gonflés à bloc. Ces derniers se plaignent du fait que leurs recettes s’envolent et que leurs clients s’enfuient, faute de pouvoir atteindre leurs objectifs sur un poste de travail. Comme c’est le cas chez ‘‘Eye Computer’’, à Bambili, le week-end dernier. Alors que quelques machines sont disposées dans une salle, des usagers maugréent, non sans afficher des visages renfrognés. Tout indique qu’il y a quelque chose qui ne va pas.


Par moment, une internaute en pleine connexion, la main sous le menton, fait face à une difficulté liée à la lenteur du débit, à l’envoi restreint d’un document de moindre capacité : «J’ai saisi un petit texte de 3500 signes sur une page Word, et je n’ai pu ni l’envoyer rapidement, ni faire attacher une photo d’environ 175 kilo octets, seulement. Les documents pèsent moins et je me demande pourquoi rien ne marche», s’interroge-t-elle, dans la langue de Shakespeare.


La situation persiste depuis le rétablissement de la connexion internet dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, peu avant le début de la 20ème édition des Jeux universitaires, le 22 avril 2017. Depuis lors, la connexion internet n’est pas stable. La lenteur du débit en rajoute au désarroi. Alors que, d’après nos sources, le retour de cette connexion a été accompagné des aménagements de la part des deux opérateurs de la téléphonie mobile, Orange et Mtn, qui se sont volontairement engagés à fournir gratuitement la connexion internet aux usagers, et ce jusqu’au 02 juin prochain.

Qu’est ce qui ne fonctionne pas ? Difficile de le savoir, car le reporter n’a pas pu rencontrer les responsables de la téléphonie mobile. Reste que les plaintes s’estompent quelque peu, lorsqu’un usager parvient à acheter un crédit de communication : «Quand je mets le crédit internet dans mon téléphone portable, cela va un peu plus vite. Parce qu’avant la coupure, il était possible d’ouvrir une vidéo dans son Smartphone. Ce n’est plus le cas, actuellement».

Au centre-ville de Bamenda, par exemple, certains tentent de nuancer ces perturbations, en expliquant, qu’elles ne sont pas continues. «Je suis surpris que des gens m’appellent pour me demander si la connexion internet fonctionne. Les perturbations dont on parle interviennent par moments», relativise Aloys, tenancier d’un cyber café dans les environs de la Commercial Avenue.