Pour le quotidien Le Jour du lundi 22 février 2016, Le Cameroun court un vrai danger quant à la montée en puissance de l’utilisation d’emballage plastiques par les entreprises de production de Ciment. D’après le journal, Abdullahi Baba, patron de Dangote Cement, entreprise nigériane de production de ciment, a confié avoir reçu du ministère de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable, un permis environnemental pour l’utilisation de ces emballages.

Cependant, d’après Le Jour, ce permis s’accompagne de contraintes draconiennes clairement définies par l’arrêté conjoint N°004 MINEPDED/MINCOMMERCE du 25 octobre 2012. «L’article 4 dudit décret précise que le permis relatifs aux emballages plastiques sont délivrés  en vue d’assurer la traçabilité de leur récupération, et/ou destruction de façon écologique rationnelle», lit-on.

L’article 5 qui suit stipule que «tout fabricant importateur ou distributeur d’emballage non biodégradables tient compte de la stratégie nationale de des déchets» qui précise que «les zones ou les postulants aux permis sont tenus d’assurer les opérations de tri, de collectes, de transport, d’élimination finale ou de valorisation des déchets d’emballage non bio-dégradables, les circuits, la fréquence, les horaires et les modalités de collecte de leurs déchets». 

D’après le journal, Dangote Cement n’assure aucunement le protocole sus-cité. Les utilisateurs ne sont même pas informés de ces mesures. «Nous ne savons pas de quoi tu parles», répond un entrepreneur d’une trentaine d’années, en charge d’un chantier de la capitale, au reporter du journal. Aucune campagne de sensibilisation n’a été menée par l’entreprise pour informer ses clients. Les autorités n’ont pas non plus prévu des mesures relatives au non respect de cet arrêté environnemental.