Infos Business of Thursday, 22 October 2015

Source: cameroon-info.net

Energie Electrique : ENEO fait broyer du noir

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Energy of Cameroun (ENEO), brille de manière très obscure dans les ménages camerounais. La transformation d’AES-SONEL en ENEO était perçue par les consommateurs comme une libération face à l’opacité qui caractérisait l’ancienne société d’électricité. «Malheureusement, au lieu de produire la lumière, c’est plutôt les ténèbres que les camerounais sont obligés de savourer», extrait-on des colonnes du journal Le Soir du mercredi 21 octobre 2015.

Le matériel impressionnant apporté par ENEO laissait supposer que les délestages se ressentiraient de moins en moins. Cependant ces appareils «disjonctent au moindre éclair pour reprendre service 72 heures après avec une intensité grégaire», lit-on. Par conséquent, les populations se retrouvent avec «des appareils détruits, des aliments détériorés dans les réfrigérateurs et congélateurs, une insécurité croissante, des centres de santé non opérationnels, une partie du secteur informel au chômage technique». Le retour de l’énergie aussi n’est pas moins dangereux. apprend-on des lignes du journal.

Acheter un aliment congelé après le passage du délestage serait à coup sur l’achat d’un produit avarié. Les artisans du secteur informel tels que les tailleurs, les coiffeurs, et autres sont en arrêt de travail. Les morgues et autres services des urgences des hôpitaux ne fonctionnent pas s’ils ne sont pas alimentés d’un groupe électrogène indépendant.

Outre l’alimentation biaisée en électricité, les montants des factures seraient fixés «par complaisance pour mieux assassiner le consommateur», quoi que joliment présentées. «Les clients se plaignent de surfacturation» apprend-on.

Les populations du quartier Pharmacam à l’entrée de la ville de Yaoundé sont dans le noir depuis une semaine, d’après les colonnes du journal. Après une coupure générale observée dans la ville, seule ce secteur n’a pas été rétabli en électricité. Les requêtes adressées à l’agence de Nsam et au siège central d’ENEO n’ont abouti à rien jusqu’ici.