La poste vise la performance. Celle-ci induit un certain nombre de réformes et d’exigences, au premier rang desquelles l’amélioration de la qualité de ses services. C’est dans le but de rebooster les aptitudes et les performances des pays membres et de les encourager à adopter ce nouveau plan d’amélioration de la qualité de services et d’application d’une comptabilité adaptée aux exigences de la concurrence que l’Union postale universelle (Upu) a organisé un atelier régional sur le service d’envoi de colis et de courriers.

Ouvert hier à Yaoundé, par le secrétaire général du ministère des Postes et des Télécommunications, Mohamadou Saoudi, il est organisé à l’endroit de tous les maillons de la chaîne dans les pays arabes et africains d’expression française, membres de cette institution.

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Cet atelier intervient au lendemain de la publication du classement mondial des postes. Classement dans lequel le Cameroun occupe la première place en Afrique centrale. Il se tient également au moment où la poste est confrontée à moult défis. Notamment, les exigences imposées par la concurrence et le commerce électronique. « C’est une stratégie mise sur pied par la Coopérative Express mail service (Ems) pour le cycle 2017-2020. Elle a pour avantage principal d’encourager les postes à fournir une qualité de service très élevée en fonction de laquelle le système de rémunération sera applicable », a indiqué Hamadou Ngam, coordonnateur régional Ems Afrique.

Cette rémunération sera déterminée selon des normes fixées par l’Upu. Soit 95% des volumes distribués dans les délais conformément aux normes de distribution préalablement validées par chaque pays et 98% des informations de livraison transmises dans un délai de 24 heures. « Un taux de distribution et des délais de transmissions inférieurs à ces ratios entrainent une perte de 20% de la rémunération. L’opérateur concerné n’est plus rémunéré qu’à 80% du fait de sa mauvaise qualité de service », a précisé Mohamadou Saoudi.