Dans la ville de Garoua, chef-lieu de la région du Nord, dans la partie septentrionale du Cameroun, un groupe d’agriculteurs a décidé de promouvoir la production et la commercialisation de l’anacarde, encore appelée noix de cajou. Ce fruit encore inconnu au Cameroun recèle pourtant d’innombrables opportunités au plan agro-économique, selon les experts du monde agricole. Grâce à un verger de 650 hectares dont la majeure partie des anacardiers a été plantée dans le cadre d’un projet gouvernemental de reboisement, au milieu des années 70, le Gic fondé par Mme Hayatou a pu produire 33,6 tonnes de noix de cajou.
En 2017. La production, a-t-on appris, est en hausse d’environ 40% cette année, par rapport aux 20 tonnes produites au cours de la campagne 2016 qui s’étend généralement de février à avril. Cette production, selon les membres du Gic, a été cédée à un partenaire œuvrant dans l’exportation, à un prix ne dé- passant pas 250 francs Cfa le kilogramme, soit un peu plus de la moitié des prix pratiqués en Côte d’Ivoire pour le même produit, cette année (440 francs Cfa officiellement, mais ils ont atteint jusqu’à 700 francs Cfa dans certains bassins de production comme Tanda).