Infos Business of Tuesday, 19 December 2017

Source: cameroon-info.net

FOCACO va en guerre contre la consommation du whisky en sachets

Une campagne de sensibilisation contre ce whisky interdit depuis un an a été lancée Une campagne de sensibilisation contre ce whisky interdit depuis un an a été lancée

« Le whisky en sachets est interdit par un arrêté conjoint de trois ministres à savoir celui de la santé publique, celui du commerce et celui de l’industrie. Ce wisky ne respecte pas les normes selon l’Agence des normes et de la qualité du Cameroun (ANOR), alors à tous les Camerounais, à la jeunesse, oui pour la santé, évitons de consommer le whisky en sachets ». C’est le message de sensibilisation scandé ce 18 décembre 2017 par Alphonse Ayissi Abena.

Le président exécutif de la Fondation camerounaise des consommateurs (FOCACO), a entamé avec son équipe, une caravane de sensibilisation au marché New-Deido. Question pour cette organisation de consommateurs d’attirer particulièrement l’attention de la jeunesse sur le danger de la consommation du wisky en sachet.

Les dangers de sa consommation ne sont plus à démontrer. De nombreux morts, affirme la FOCACO, sont enregistrées dans les villes et villages du pays, sans compter les sequelles irreversibles laissées à ses victimes.

En effet, déplore la FOCACO, le wisky frélaté est un poison pour l’organisme humain. D’où l’interdiction de sa commercialisation. D’une seule voix, l’organisation a tenu à édifier le public sur les dégats causés par ce produit.

Une sensibilisation qui n’a laissé personne indifferent. « C’est vraiment du feu qui brûle les Camerounais », déplore Jean Luc. « J’achetais ça, mais un homme m’a interpellé un jour pour me m’aviser que je risque d’avoir une cirhose de foi si je continue à le consommer et j’ai immédiatement arreté sa consommation », témoigne Gisèle.

Mais, pour des commerçants rencontrés, la faute revient aux pouvoirs publics qui sont indulgents, voire complices des industries de fabrication de ce whisky pourtant interdit depuis 2016. Ils en appellent à la responsabilité de l’Etat, afin de sauver des vies.

La caravane entend intensifier sa sensibilisation dans plusieurs marchés de Douala et les prochains jours dans les autres villes du pays.