« Les cafés du Cameroun : terroirs d’exception », thème retenu pour la 5e édition du festival international du café (Coffee) résume à lui seul, l’intérêt accordé à la promotion de la qualité des cafés camerounais durant les trois jours dédiés à cet événement.
Du 20 au 22 avril 2017, la capitale du Cameroun, Yaoundé a célébré les vertus de ses cafés. Un événement promotionnel déjà à sa 5e édition, organisé au Palais des sports par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) en partenariat avec le ministère du Commerce.
L’on comprend d’ailleurs aisément pourquoi l’honneur est revenu à Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du Commerce, de présider la cérémonie d’ouverture solennelle le: Coffee tasting day, le vendredi 21 avril 2017. Au-delà de l’aspect promotionnel, mission originelle de Fescoffee, l’édition 2017, selon ses organisateurs, visait un but précis : valoriser le patrimoine caféicole du Cameroun.
Et, le thème retenu pour cette édition : « les cafés du Cameroun : terroirs d’exception » illustrait à souhait la place de choix dédiée à la promotion des cafés des terroirs au cours de cette édition de Festicoffee. Car, le CICC pense que si l’amélioration de la commercialisation reste un objectif, et en même temps la mission principale de l’interprofession, la réputation des filières est associée à la qualité.
L’interprofession, explique le CICC, voudrait démontrer que les mesures engagées pour le développement de la filière café portent leurs fruits. Ce qui est perceptible à travers une professionnalisation accentuée des opérateurs, notamment les producteurs, une meilleure mise en marché du produit, l’entrepreneuriat féminin croissant, l’insertion significative des jeunes, etc.
Pour l’interprofession CICC, le choix de la thématique de cette 5e édition du Festicoffee, « cafés du Cameroun : terroirs d’exception », se nourrit des spécificités typiques du Cameroun. Il met un point d’honneur à valoriser les constituants intrinsèques des cafés camerounais. Car, au-delà de la production les cafés « made in Cameroon peuvent être fiers de leur qualité et de la spécificité de leurs origines. En effet, indique-t-on au CICC, le Cameroun est l’un des rares pays au monde à produire l’arabica et le robusta, et la qualité intrinsèque de ses cafés (Caplami et Oku), qui sont classés produits du terroir, de même que les arômes et saveurs de trois de ses marques remportaient déjà en 2015 des prix au concours international des cafés torréfiés à l’origine (Délice de Uccao, gourmet d’or, Manunshi des plantations Ndam Njoya, gourmet de bronze et Ménage à trois de Synergie Nord-Sud, Diplôme gourmet).
C’est tout cela qui conforte la thèse de Sylvestre Essono Messanga, le directeur des opérations au CICC, qui pense que les cafés made in Cameroun sont intrinsèquement bons. Pour présenter aux visiteurs ces différentes variétés des cafés des bassins de production du Cameroun, tout un stand « cafés du Cameroun : terroirs d’exception », a été ouvert.
L’on pouvait également découvrir des produits dérivés du café transformés localement, de même que le savoir-faire des jeunes. Autre curiosité, un stand était dédié à l’ « art du café », où on pouvait s’initier à la dégustation du café tout au long du Festicoffee.
Pour les rencontres, un espace B to B ou « échanges cafés » était ouvert, ici étaient se réunissaient le temps d’un rendez-vous, investisseurs et opérateurs de la filière café, afin de nouer des partenariats économiques.