Sous la présidence du ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam, le Comité national des finances locales (Conafil) a tenu le 14 mars 2024 à Yaoundé sa première session ordinaire. C’était en présence du ministre délégué auprès du Minfi, Yaouba Abdoulaye et plusieurs autres personnalités.
Le Comité national des finances locales s’est tenu jeudi dernier à Yaoundé sous la présidence du ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam, président du Conafil, en présence du ministre délégué auprès du Minfi, Yaouba Abdoulaye, et plusieurs autres personnalités. Il s’agissait d’une session d’adoption du plan de travail budgétisé du comité national des finances locales. Celui-ci s’inscrit dans le prolongement de certaines thématiques et problématiques examinés depuis quelques temps au MINDDEVEL. On peut citer entre autres : l’enjeu de la répartition équitable des ressources à nos institutions publiques décentralisées ; la mise à disposition régulière, et à bonne date, des ressources aux collectivités locales, etc.
En effet, le Conafil permettra au levier financier de jouer pleinement sa partition pour une exécution saine et réussie de la politique de décentralisation et de développement local. D’où le Conafil est appelé à avoir un regard attentif sur la qualité de la gestion financière de la décentralisation. Lors de son discours pour la circonstance, le MINDDEVEL a rappelé que l’institution qui examine les finances locales impose d’adopter un plan de travail annuel afin de s’assurer du bon déroulement de ladite mission. Il a en outre mentionné les thématiques à développer au cours de ces travaux.
« Nous nous sommes mobilisés pour donner à nos CTD un encadrement de proximité. Nous souhaitons avoir des comités départementaux de finances qui fonctionnent effectivement. Nous voulons mettre en œuvre des comités régionaux de finance locales. Nous pensons également que la thématique centrale qui mobilise la décentralisation est la participation citoyenne. Nous souhaitons que tous nos concitoyens aient leur mot à dire lorsque les CTD s’occupent de dresser leurs finances, mobiliser les ressources et les utiliser », a-t-il déclaré à l’entame.
Par la suite, Georges Elanga Obam a prescrit à ses collaborateurs de continuer la réflexion sur ce qui pourrait être la suite de l’adoption de la loi sur la finance locale : « Nous pensons également à ce que nous ayons une modalité technique de gestion des finances locales, qui soit plus performante que celle qui est dans notre environnement actuel », a-t-il conclu.