Ils ont été présentés hier à Yaoundé par le ministre des Finances lors de l’ouverture des travaux du Comité interministériel d’examen des programmes.
A partir de 2016, le Cameroun entre dans sa seconde phase de la réforme dite phase d’optimisation. De nombreux chantiers sont en cours pour la mise en œuvre de cette réforme de la gestion des finances publiques. Les priorités du gouvernement pour ce second triennat (2016-2018) porteront sur les grandes réformes d’intervention.
Il s’agit entre autres de la transposition des directives de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique centrale (Cemac). Il est question sur ce point, d’harmoniser la gestion des finances publiques des pays de l’institution au plus tard le 31 décembre 2017. Le deuxième axe d’optimisation porte sur l’ l’opérationnalisation du contrôle de gestion.
Son implémentation dans les administrations vient d’être instruite par le Premier ministre, chef du gouvernement, dans sa circulaire du 6 juillet dernier. Ce dispositif a pour mission d’améliorer le pilotage de la performance pour une appropriation adéquate et un suivi efficace des éléments de
la chaîne des résultats des programmes budgétaires.
Pour ce qui est du volet budgétisation et gestion du budget, il sera question entre autres de promouvoir la budgétisation par activité, d’élargir le périmètre de budgétisation des programmes en y intégrant les charges communes et les comptes d’affectation spéciale et les dépenses d’interventions.
L’autre axe concerne la gestion du changement pour que pendant le triennat 2016-2018, la reforme repose sur le changement et qu’elle devienne l’accélérateur de la réforme de l’Etat. Sans oublier l’optimisation des systèmes d’informations liées à la gestion budgétaire. Un nouveau progiciel dénommé SIGIPES II est en cours de paramétrage à cet effet.
Le ministre des Finances, (Minfi), Alamine Ousmane Mey a ainsi résumé les différents chantiers qui, selon lui constituent les principaux défis devant interpeler le Comité interministériel d’examen des programmes (Ciep) au cours des prochaines années.
C’était lors de l’ouverture de la quatrième session dudit comité hier à Yaoundé. En présence de quelques membres du gouvernement et des responsables de tous les départements ministériels. Pour le Minfi, il est indispensable d’intensifier la conduite du changement, de l’accompagnement des responsables de programmes afin qu’ils de viennent de véritables managers publics. A ce titre, la communication reste le maître mot à valoriser.
Il est aussi nécessaire de clarifier les concepts, tout en donnant de l’importance à la démarche d’évaluation et d’audit. La première activité de cette rencontre qui ira jusqu’au 26 août prochain avait pour principale articulation, la présentation de deux exposés. Notamment sur le bilan et les perspectives de la réforme à l’aune triennat et l’opérationnalisation du contrôle de gestion dans les administrations.