• Les prix des produits de première nécessité flambent
• Le ministère du Commerce est intervenu pour limiter la casse
• Une décision a été prise et communiquée
Le ministère camerounais du Commerce a annoncé avoir pris des mesures idoines pour lutter contre l’inflation des prix sur les marchés. Conformément à des dispositions antérieures, une règle encadre maintenant la mise en vente de certains produits et services sur le marché national.
Dans le document officiel, on peut lire : « En application à des dispositions régissant l’activité commerciale au Cameroun, sont, à compter de la date de signature du présent arrêté, soumis à la procédure d’homologation préalable, avant toute mise en vente sur le marché national, les prix et tarifs des biens et services sensibles ou de première nécessité ci-après : le lait ; le riz ; le poisson ; l’huile de palme brute ; les huiles végétales raffinées ; le sel de cuisine ; le sucre ; le pain et les pâtisseries ; les farines ; les eaux minérales, la bière et les boissons hygiéniques ; le gaz domestique ; le ciment ; le fer à béton ; les tôles de couverture ; les services des auxiliaires du transport maritime ; les services portuaires ; les transports collectifs des voyageurs par route et chemin de fer ».
L’objectif de cette décision, contenue dans l’arrêté en date du 14 avril 2022, signé par le ministre du Commerce Luc-Magloire Mbarga Atangana, est de lutter de façon adéquate contre l’inflation des prix sur les marchés, dans un paysage marqué par une cherté de vie qui s’explique elle-même par la crise socio-économique mondiale, en partie due à la guerre déclarée par la Russie à l’Ukraine.
Ces derniers jours, le gouvernement a mis en garde contre la hausse unilatérale des prix sur le marché et prévenu tous les acteurs contre les conséquences fâcheuses qui pourraient découler de toute initiative prétentieuse et trop gourmande.
La situation devient de plus en plus difficile à contenir. Un collectif des syndicats avait prévu des manifestations dans les dix (10) régions du pays pour dénoncer la cherté de vie, exprimer le ras-le-bol des populations et demander une hausse du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig).