Infos Business of Thursday, 23 November 2017

Source: journalducameroun.com

Général Voyages: des syndicats favorables à la levée de la suspension

Ils ont récemment saisi Edgar Alain Mebe Ngo’o Ils ont récemment saisi Edgar Alain Mebe Ngo’o

L’agence de voyage interurbain Général Express a été suspendue par le gouvernement pour une période de trois mois. Une décision prise par le ministre des Transports, Edgar Alain Mebe Ngo’o, à la suite d’un nouvel accident de la circulation, impliquant Général Express. Lequel accident s’est produit le 23 octobre 2017 sur la route Yaoundé-Douala, faisant 15 morts et plusieurs blessés.

Réunis au sein du collectif des syndicats des transports terrestres de la région du Littoral, les transporteurs font un recours gracieux pour la levée de la suspension de cette agence de voyages, peut-on lire dans La Nouvelle Expression du jeudi 23 novembre 2017. En termes de préjudice, la suspension de général Express a d'après eux, un fort impact sur le plan financier. « Il est vrai que la décision du ministre des Transports de suspendre l’agence de voyages pour une durée de trois mois, vise à entre autres à préserver des vies. Mais seulement, les conséquences d’une telle mesure se ressentent. C’est difficile », indiquent-t-ils.

En effet, les concernés expliquent qu’ils font face à de nombreux problèmes de plusieurs ordres, depuis le 24 octobre dernier, date de la publication de du communiqué qui sanctionnait Général Express. Parmi eux, « la baisse de consommation de carburant de 150 bus, le chômage de près de 500 personnes, les sevrassions alimentaires de plus de 3000 personnes, des impôts non payés, les locations des agences non respectées », détaille Mamouda Njikam, 1er vice-président de l’Union des président régionaux du Littoral chargé des Transports urbains.

En guise de solutions destinées à réduire le nombre d‘accidents routiers au Cameroun, le collectif des syndicats suggèrent que soit disposés des barrages de force de maintien de l’ordre à mi-parcours et aux sorties des villes. Aussi, ils souhaitent que soient fixés, les frais très élevés de mise en circulation des engins vétustes de sorte que les transporteurs prennent soins d’entretenir leurs véhicules, réduisant par-là, les risques de panne.