Infos Business of Thursday, 30 June 2016

Source: camer.be

HLM: Mbwentchou à l'épreuve des réseaux mafieux

Jean Claude Mbwentchou Jean Claude Mbwentchou

Il est dans le viseur des francs tireurs de la république depuis que la construction des logements sociaux et l’aménagement des voiries urbaines, les points cardinaux des missions dévolues à son département ministériel, donnent une plus grande visibilité à la politique de grandes réalisations sur laquelle Paul Biya s’était adossé pour assurer sa réélection à la tête de l’Etat en 2011.

On était en droit d’attendre des compliments en faveur du ministre de l’Habitat et du Développement urbain et de son équipe, à la suite des avancées notables enregistrées dans le projet de construction des logements sociaux, dans un pays où les chantiers engagés peinent à connaitre une exécution définitive. Que nenni. C’était sans compter avec les professionnels de la déstabilisation qui écument la république, instrumentalisés par les gros bonnets qui s’étripent autour des prébendes au sein du sérail.

Pourtant inscrite dans le pipe des ambitions présidentielles depuis des années, la construction des logements sociaux, que Paul Biya avait mandatée comme priorité à Jean Claude Mbwentchou à sa nomination au sein du gouvernement le 9 septembre 2011, n’avait jamais traversé le seuil de projet.

Aujourd’hui, au prix d’un engagement sans répit de l’équipe du ministère de l’Habitat et du Développement urbain, sous la conduite de son patron, le projet porte ses premiers fruits. Le 16 juin dernier, au cours d’une cérémonie sobre, Jean Claude Mbwentchou, à la tête d’une délégation interministérielle, remettait les clés aux occupants des premiers 60 locaux bâtiments témoins déjà disponibles à Olembé, dans la banlieue de Yaoundé.

Une acquisition de la Direction de la sécurité présidentielle, pour l’hébergement de ses éléments, dont le colonel Evina s’est montré satisfait en recevant les clés des appartements. Le Minhdu a précisé que les attributions se poursuivent pour ceux qui sont déclarés éligibles aux conditions requises. Mieux, Jean Claude Mbwentchou préconise déjà des acquisitions similaires dans la capitale économique, où des immeubles témoins et plus de 1 000 autres sont déjà disponibles sur le site de Douala-Bakoko. Ce qui devrait constituer un réel motif de satisfaction pour ce gouvernement qui, de l’avis même du Chef de l’Etat dans son message à la nation de décembre 2013, brille par une certaine inertie.

Masturbations fantasmagoriques Autant le dire, Jean Claude Mbwentchou se démarque ainsi par ses actes aux résultats probants. Un succès qui loin de susciter l’admiration de tous, aiguise plutôt des rancoeurs chez certains adeptes de la déstabilisation, qui se cachent derrière certains journaux à gage pour dénigrer l’action du Minhdu. Il n’est pas innocent de le rappeler, la cérémonie de remise des premières clés des logements sociaux d’Olembé a été précédée par une virulente campagne d’intoxication médiatique, orchestrée par un journal aux ordres, dans lequel le ministre était traité de tous les noms d’oiseaux, sans aucun rapport avec sa charge. Dans un tissu de délations et de ragots nauséeux, le franc-tireur à laissé transparaitre des sarcasmes sous le couvert d’un article de presse, au point de trahir au lecteur ses visées déstabilisatrices.

Evoquant dans une cécité de mauvais aloi l’absence des logements sociaux à Yaoundé, ses commanditaires et lui sont aujourd’hui confondus par le prise de possession des logements d’Olembé, en attendant l’extension de l’opération à Douala-Bakoko. Une forfaiture haineuse qui à elle seule suffit à discréditer toutes les accusations satellites portées sur le ministre Mbwentchou. Dans une litanie d’affirmations gratuites dignes des contes de fées, le canard lui prête des sociétés écrans dont il n’est pas capable de citer une seule de son nom. Idem pour les pots de vins de 450 millions de Fcfa que le Minhdu aurait reçus des espagnols pour l’aménagement du lac municipal de Yaoundé. Ou encore du « saucisonnement » d’un marché tel qu’annoncé à la une, et dont on cherche sans trouver un quelconque développement dans ce qui tient lieu d’article dans le journal.

En somme, une juxtaposition de masturbations fantasmagoriques, qui auraient intéressé plus d’un lecteur dans une république réputée pour les prévarications de ses gestionnaires, mais qui malheureusement trahit un lynchage mal inspiré. Au point de prêter au potencé les accointances avec Maurice Kamto, en dépit de son militantisme actif et jamais réfuté au sein du Rdpc, alors même que les proches de l’opposant ne se rappellent pas la moindre audience entre leur leader et le Minhdu.

Refus des compromissions

Pour autant, il ne faut pas par naïveté croire à l’innocence des pêcheurs en eau tranquille de ce journal mal en point. Si leurs affabulations tiennent en partie à leur imagination infertile, elles empruntent en outre aux commanditaires tapis au sein du sérail, adversaires du progrès, qui n’aiment pas voir les réussites du Renouveau. Investigations faites, Jean Claude Mbwentchou paie là, au travers de ces salissures médiatiques, le fruit de sa rigueur dans la gestion des marchés liés à la construction des logements sociaux.

D’après de recoupements opérés dans certains circuits de la république, le Minhdu s’est condamné depuis qu’il a refusé de céder aux pressions des partisans des exécutions au rabais des marchés publics, sur fond de répartitions des prébendes y afférentes. On se souvient que Jean Claude Mbwentchou avait dû frapper du poing sur la table pour voir avancer les travaux de construction des logements sociaux d’Olembé et des autres villes du Cameroun.

A moins d’avoir la mémoire courte, 2 directeurs généraux du Crédit foncier du Cameroun, le partenaire de choix du Minhdu dans la réalisation de ces chantiers, ont dû perdre leur poste, manifestement plus intéressés par les compromissions que génèrent au Cameroun ces genres de marchés. En concédant la finition des travaux de construction des bâtiments témoins d’Olembé au Génie militaire, le Minhdhu s’était involontairement mis à dos de nombreux pontes du régime qui le poussaient à valider des avenants inconsidérés pour la poursuite du chantier, dans le but inavoué de se partager les dividendes.

Selon toute vraisemblance, c’est le refus de ces compromissions, et la réalisation de ce marché sans le moindre rajout financier, qui lui valent aujourd’hui la potence de ses détracteurs, qui croient se cacher derrière le journal mal en point pour noircir son image. Il n’est pas exclu que de nouveaux matraquages interviennent encore dans les jours à venir, dans la perspective du retour au bercail du chef de l’Etat, au moment où des supputations sur un éventuel remaniement ministériel sont dans l’ère du temps. Seulement, personne n’est plus dupe au Cameroun, à commencer par le chef de l’Etat Paul Biya, le seul à commettre des notes irréfutables sur l’action de ses ministres, au regard des missions qu’il leur a assignées.

© Sans Détour : Gérard ABEGA