La société camerounaise de gestion d’actifs Harvest Asset Management vient de franchir une nouvelle étape dans son développement en obtenant l’autorisation de doubler son capital social, le portant ainsi de 500 millions à un milliard de FCFA. Cette décision, entérinée par la présidente de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), Jacqueline Adiaba-Nkembe, marque un tournant stratégique pour l’entreprise.

Dans une lettre signée le 14 août 2024, la présidente de la Cosumaf a validé l’augmentation de capital, en se référant aux dispositions du Règlement N° 01/22/CEMAC/UMAC/CM/COSUMAF. Cette autorisation fait suite à la demande formulée le 22 mai 2024 par Marc Kamgaing, administrateur directeur général de Harvest Asset Management, qui avait proposé une augmentation par incorporation des réserves. Après un conseil d’administration tenu à Dubaï le 28 mai, la décision a été soumise aux actionnaires et approuvée sous réserve de l’accord de la Cosumaf.

Avec ce renforcement de capital, Harvest Asset Management dépasse largement le minimum requis par les réglementations de la Cemac, se positionnant ainsi pour étendre ses activités et consolider sa place de leader sur le marché financier de la sous-région. La société, fondée en 2017, a connu une croissance spectaculaire, atteignant 301,8 milliards de FCFA d’encours sous gestion à la fin de l’année 2023. Cela représente une augmentation de 37 % par rapport à l’année précédente et une part de marché de 47,46 %, confortant sa position en tête des 15 gestionnaires d’actifs supervisés par la Cosumaf.

Cette performance est soutenue par une collecte nette de 80 milliards de FCFA en 2023, principalement grâce à des partenariats de distribution au Cameroun et au Gabon. La taille des actifs gérés par les sociétés de gestion d’actifs en zone Cemac est passée de 370 milliards de FCFA fin 2022 à 635 milliards fin 2023, illustrant le dynamisme du secteur. Harvest Asset Management, avec son nouveau capital, entend proposer des solutions d’investissement toujours plus variées et innovantes, pour répondre aux besoins croissants du marché financier en Afrique centrale.