Les entreprises agro-industrielles produisant au Cameroun les huiles végétales raffinées et le savon veulent importer 60 000 tonnes d’huile de palme brute en 2016.

Jusqu’ici les entreprises agro-industrielles qui produisent au Cameroun les huiles végétales raffinées et le savon n’ont réussi qu’à importer 9000 tonnes d’huile de palme brute. Pourtant, selon leur prévision ils veulent en importer 60 000 tonnes de cette matière première cette année. Le quotidien national Cameroon Tribune édition du 13 septembre 2016 indique que «le reste, c’est-à-dire les 51 000 autres tonnes, sont encore en cours d’importation».

En fait il faut dire qu’on espère avoir au courant de ce mois de septembre une deuxième cargaison de 14 000 tonnes d’huile de palme brute flottante. Entre fin octobre et novembre, on dit avoir déjà négocié et conclu une troisième cargaison de 18 000 tonnes. Et en décembre prochain on compte une quatrième cargaison de 12 000 tonnes. «Cette opération a aussi pour objectif de rassurer le marché qui ne devrait pas souffrir de rupture», précise le journal.

Toutefois il faut peut-être rappeler que la consommation d’huiles végétales raffinées importées et produites localement et celle de savons est de 18 000 tonnes. Selon Cameroon Tribune, l’Association des oléagineux du Cameroun (ASCROC) à elle seule a une capacité de raffinage de 26 374 tonnes par mois et de production de savon de 20 095 tonnes par mois. Selon Emmanuel Paul Nkoulou Ada, le président du comité de régulation de la filière des oléagineux, «cette importation permettra de résorber une partie du déficit de production structurelle de cette matière première dans le pays se situant à près de 130 000 tonnes».

En 2015 le comité de régulation avait sollicité et obtenu du Gouvernement que 60 000 tonnes d’huile de palme et de ses dérivés soient importées en 2016 pour garantir un approvisionnement régulier du marché.