La facture des importations des produits de première nécessité (le riz, les poissons surgelés, le blé, le lait en poudre ou concentré et les sucres) a baissé de 522 milliards en 2013 à 478 milliards FCFA en 2017, soit une baisse de 44 milliards. Leur contribution au déficit global du commerce extérieur est passée d’un pic de 68% en 2008 à 43% en 2017, selon un rapport que vient de publier l'Institut national de la statistique (INS).
Cependant, l’INS estime à 443 milliards FCFA, le manque à gagner enregistré du pays au niveau des finances publiques sur la période 2008-2015, en raison de l’assouplissement des conditions d’importations des produits de première nécessité. La hausse des importations qui en résulte, selon l’Institut national de la statistique, a eu un impact négatif considérable sur la balance commerciale.
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Les cinq principaux produits concernés par ces mesures d’assouplissement (le riz, les poissons surgelés, le blé, le lait en poudre ou concentré et les sucres) représentent 74% des importations des produits alimentaires en 2017 et 67% en 2016. Et l’INS de constater : « en terme de dépendance alimentaire vis-à-vis des pays étrangers, les dépenses liées à ces produits représentent 19% en moyenne en 2017 des importations totales et 25% des importations hors pétrole brut sur la période en revue ; ce qui traduit une vulnérabilité sur le plan de l’autosuffisance alimentaire ».