Infos Business of Wednesday, 16 September 2015

Source: Investir au Cameroun

Imrane Barry remplace Battermann au poste de DG de Total Cameroun

Imrane Barry Imrane Barry

Le 3 septembre 2015, Imrane Barry a officiellement pris ses fonctions à la tête de Total Cameroun, le leader de la distribution des produits pétroliers raffinés dans le pays, «avec un tiers des parts de marché» et un vaste réseau de 170 stations-services disséminées à travers le pays, a-t-on appris officiellement. Avant sa mutation au Cameroun, Imrane Barry était directeur général de la filiale ougandaise de Total.

Au Cameroun, celui qui a par ailleurs été adjoint au directeur Afrique de l’Ouest du groupe Total, prend les rênes de l’une des plus grosses filiales du groupe pétrolier français en Afrique centrale et de l’Ouest, qui a été dirigée au cours des quatre dernières années par Jean-Pierre Battermann. Ce dernier laisse sur la table de son remplaçant, un programme de rénovation et de construction, au cours des trois prochaines années, de nouvelles stations-service à travers le pays.

«Notre secteur d’activité est caractérisé aujourd’hui par un changement qui est la prise du pouvoir du client ; lequel est roi, sait ce qui est bon pour lui et dicte ainsi ce qu’il veut. De ce fait, l’ambition de Total Cameroun est d’être la marque de référence pour les Camerounais», a déclaré le nouveau DG.

Pour rappel, Total est de plus en plus bousculé par l’arrivée de nouveaux opérateurs sur le marché camerounais. Il en est ainsi d’Oilybia, qui a repris le réseau de distribution de Mobil, mais surtout Tradex, filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), qui ne cesse de conquérir des parts de marché dans la distribution des produits pétroliers.

En 2012, par exemple, avait confessé Jean-Pierre Battermann, le DG d’alors, la filiale locale du groupe pétrolier français avait perdu 2,5% de parts de marché. Parlant toujours de la concurrence farouche à laquelle fait désormais face Total Cameroun, l’ex-DG faisait également remarquer, en 2013, que les parts de marché des nationaux avaient considérablement évolué, passant de «5 à 20% en quelques années» seulement.