Les opérateurs du secteur agroalimentaire ont été édifiés, sur les bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication, et à l’entrée dans les normes Iso 22 000 au cours d’un atelier de deux jours, organisé par le Centre technique Agroalimentaire du Cameroun à Douala.
Les opérateurs de l’industrie agroalimentaire au Cameroun, se donnent les moyens pour affronter le marché mondial. Pour se rendre plus compétitifs dans ce domaine qui touche à la sécurité alimentaire des consommateurs, les acteurs de cette industrie renforcent leur capacité sur les normes nationales et internationales qui régissent ce secteur d’activité. En effet, la ville de Douala accueille depuis jeudi 26 avril 2018, et ce pour deux jours, un atelier pilote organisé par le Centre technique agroalimentaire du Cameroun, dédié spéciquement aux opérateurs spécialisés dans la ranerie
et la production de la tomate et des fruits.
Animée par un expert de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (Onudi), cette rencontre a pour but d’outiller les participants sur les bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication, et à leur entrée dans
les normes Iso 22 000. « Ce tout premier atelier de formation, porte sur les bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication, et également à l’entrée dans la norme Iso 22000, qui concerne la sécurité sanitaire des aliments. Cela signie
que non seulement on veut s’exporter, mais on veut s’assurer que la santé des consommateurs est garantie », explique, Jacquis kemleu Tchabgou, président du comité d’orientation du Centre technique Agroalimentaire du Cameroun.
Meilleur exportateur.
Le Centre vise à travers cette formation qui va s’étendre dans les autres branches du secteur agroalimentaire, à accompagner les entreprises dans leur conquête du marché mondial, en leur offrant les moyens nécessaires pour être plus compétitives. Pour cela, elles doivent offrir des produits qui respectent la norme internationale ISO 22000, qui spécifie les exigences relatives à un système de management de la sécurité des aliments (Smsa) lorsqu'un organisme a besoin de démontrer son aptitude à maîtriser les dangers liés à la sécurité des aliments avant de garantir en permanence la fourniture de produits sûrs répondant aux exigences convenues avec les clients et celles des règlements applicables en la matière.
« Il n’est plus question de passer le temps à importer, il faut aussi exporter. Et pour exporter, il faut travailler dans la qualité. Et nos missions principales, est d’amener les entreprises du secteur agroalimentaire vers la conquête des parts de marché à l’extérieur, et pour y arriver il faut travailler dans le sens de l’amélioration de la qualité des produits de ces entreprises », arme Jacquis Kemleu Tchabgou.