La seconde édition du Salon Avicole (SAVI) aura drainé grand monde pendant près de trois jours. En effet, du 26 au 28 octobre dernier, les exposants du secteur avicole, les entreprises, les Organisations non gouvernementales (ONG), les associations, se sont réunis pour proposer entre autres des stratégies pour faire état des problèmes que rencontre l’activité et améliorer l’image du secteur qui a pris un coup depuis la survenue de la crise aviaire il y a quelques mois.
C’est dans cette optique que l’Association des Entrepreneurs de la Filière Avicole du Cameroun (ASSEFAC), qui réunit à ce jour une vingtaine d’entreprises (conforme sur les plans légal et fiscal), a pris part pour la première fois au SAVI. Cette association qui existe officieusement depuis trois mois et officiellement depuis le 21 octobre 2016 avec pour siège social Bafoussam, dans la Région de l’Ouest, a dévoilé au cours de ce salon ses objectifs à court terme.
«Il est question pour nous non seulement de défaire la mauvaise réputation qu’ont désormais les produits avicoles en provenance de notre pays, mais aussi relancer l’ensemble de la filière, pas juste le secteur poulet et œufs. Nous entendons aussi rattraper le bilan prévisionnel positif d’avant la crise et atteindre les objectifs, à savoir doubler la production d’ici 10 ans», a fait savoir le président de cette association, Penka Roger. À cela s’ajoute la reconquête des parts de marchés locaux et sous régionaux perdues depuis le début de la crise de 2016.
Par ailleurs, l’association entend mener une bataille pour le renforcement et la protection des intérêts économiques des acteurs de la filière avicole. Mais également apporter un plus dans la gestion de la filière sur tous les plans afin de limiter les risques de perte. Non sans oublier d’amener les différents acteurs de la filière à se mettre à niveau afin de répondre aux standards internationaux et de faire de la filière un principal levier de développement du pays.