Infos Business of Tuesday, 24 May 2016

Source: fr.africatime.com

L’Ivoirien Kone Dossongui crée Atlantic Cocoa Plantations au Cameroun

L’homme d’affaires ivoirien Kone Dossongui L’homme d’affaires ivoirien Kone Dossongui

Atlantic Cocoa Plantations SA. C’est le nom de l’entreprise à travers laquelle l’homme d’affaires ivoirien Kone Dossongui va se lancer dans la production et la transformation du cacao au Cameroun. Dotée d’un capital social de départ de 10 millions de francs Cfa, le siège de cette société est à Yaoundé, la capitale camerounaise, apprend-on dans une annonce légale.

Le patron du groupe Atlantique (Atlantic Télécom, Atlantic Financial Group…) déjà présent au Cameroun à travers la banque éponyme, préside lui-même le Conseil d’administration de cette nouvelle entreprise, tandis qu’un certain Georges Anatole Wilson en est le DG.

L’objet social d’Atlantic Cocoa Plantations SA est «la mise en place, le développement et l’exploitation des plantations agricoles ; la commercialisation de tous produits agricoles et vivriers ; le regroupement, la formation et l’encadrement des petits et moyens planteurs».

Pour rappel, c’est le 29 juillet 2015 que cet opérateur économique ivoirien avait révélé son projet de création d’un consortium industriel du cacao au Cameroun. Reçu par le ministre de l’Economie d’alors, Kone Dossongui avait précisé que son projet agro-industriel aura trois composantes.

A savoir : la création de cacaoyères dans le pays, la construction d’une unité de transformation des fèves, et la mise sur pied d’une entité d’encadrement des producteurs.

Un projet est d’autant bien accueilli par les autorités publiques camerounaises qu’il s’intègre dans le plan de relance des filières cacao-café, adopté par le gouvernement camerounais en septembre 2014.

Ce plan, implémenté depuis le début de l’année 2015, vise à atteindre une production cacaoyère nationale de 600 000 tonnes à l’horizon 2020, contre une moyenne annuelle de 200 000 tonnes actuellement ; et un volume de transformation de fèves équivalent à 70% de la production nationale, contre 25% actuellement.