Infos Business of Sunday, 24 December 2017

Source: cameroon-info.net

L’annulation du Ya-Fe a engendré une grosse perte pour le pays

Des commerçants étaient arrivés d’Asie et d’Europe pour faire affaire Des commerçants étaient arrivés d’Asie et d’Europe pour faire affaire

Après l’annulation de Ya-Fe on fait le bilan… des dégâts. Le communicateur de cet événement a peint le sombre tableau ce 24 décembre 2017 au cours de l’émission de débat sur l’actualité « Canal presse » (Canal 2 international).

Selon Thierry Ndong l’annulation annoncée en début de ce week-end a fait du mal à beaucoup de monde. « Tout le monde paie la note ! Tout le monde ! Je commence par les exposants. Ce sont les petiots commerces qui misent toutes leurs affaires parfois à Ya-Fe. Nous avons fait venir du grand Nord une cinquantaine de PME. Vous savez c’est une zone déclarée peu fréquentable par certaines chancelleries occidentales Les stocks de ces PME sont inépuisables à partir du Grand Nord. Donc nous les faisons venir pour vendre. Et ça coute une dizaine de millions. Ces PME repartent mardi sans avoir rien vendu. C’est une perte pour les petits commerces. C’est une perte pour l’organisateur, mais pour le pays également, c’est une perte ».

Thierry Ndong rapporte que les parents habitués à envoyer leurs enfants se détendre à Ya-Fe sont désemparés. « Voyez-vous, une grande ville comme Yaoundé n’a pas en fin d’année un événement pour divertir les familles, les enfants. On n’arrête pas de recevoir des coups de fil.

Des parents qui nous appellent et qui nous disent : « qu’est-ce qu’on fera de nos enfants » ? Et pour finir la perte c’est même au niveau du pays ». Le journaliste explique alors que c’est une possibilité pour l’économie camerounaise qui s’est ainsi évanouie. « C’est un mauvais signal pour l’économie du pays. Parce que les gens viennent d’Europe, d’Asie, parce qu’ils ont entendu parler de Ya-Fe. Ils viennent découvrir Ya-Fe, ils viennent faire le commerce à Ya-Fe et puis on leur dit qu’ils ne peuvent pas ! On a des gens qui ont un, deux containers sous la main. Ils ont deux containers sous la main. Ils ne savent pas quoi en faire. Dieu merci on dit souvent quand on tombe il faut regarder d’où on a glissé. On espère que l’année prochaine tout rentrera dans l’ordre », conclut-il.