Cependant, depuis quelques temps, la filière rencontre quelques difficultés dues à l’engorgement du port de Douala. Le bois est stocké pendant des mois, ce qui bloque les capitaux des sociétés. Conséquence, celles-ci ne parviennent plus à payer leurs impôts.

C’est pour apporter une solution à cette situation que le directeur général du Port Autonome de Kriki (PAK) a rencontré les opérateurs de la filière les 19 et 20 avril 2018 afin de leur proposer ses offres. Durant ces deux jours, les échanges ont permis aux deux parties de s’accorder sur les méthodes de travail qu’offre le PAK.

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Le directeur général du PAK, Patrice Melom, a saisi cette occasion pour leur rappeler l’importance de la dématérialisation des procédures. Par ailleurs, il n’a pas trouvé d’inconvénients à ce que le PAK propose ses services aux opérateurs de la filière bois. «C’est tout à fait normal qu’une partie du trafic du port de Douala soit déviée au port de Kribi. Ce qui permettra à Douala de respirer un peu», a expliqué Patrice Melom.

Une offre bien accueillie par les opérateurs du secteur bois, qui garde espoir que le problème d’engorgement connu au port de Douala sera débloqué. Alors les exportations seront plus fluides. Et ceci entraînera l’amélioration des recettes au trésor public.

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Rappelons que le secteur bois a un chiffre d’affaires de 370 milliards de FCFA. La contribution de ces exportations est évaluée à 271 milliards de FCFA. Ce qui représente 30% des exportations des produits camerounais au niveau du commerce extérieur. Chaque année, le secteur bois produit en moyenne, en terme de grumes, 2 millions 500 mille mètres cubes.