La grippe aviaire sévit au Cameroun, mais la situation est actuellement sous-contrôle. Les Ministres de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales (MINEPIA), de la Santé publique (MINSANTE) et de la Communication (MINCOM, ont réitéré ce message face à la presse jeudi à Yaoundé. Il était question pour le Gouvernement de faire le point sur la situation, depuis la détection d’un foyer de grippe aviaire le 24 mai à Mvog-Betsi à Yaoundé.
Selon Dr Taïga, le MINEPIA, aucun foyer n’a plus été détecté depuis quelques jours. Cette accalmie donne lieu d’espérer une reprise des activités, d’où l’appel «à la vigilance et au respect de la veille sanitaire». Si aucune date n’a été donnée par le Gouvernement concernant la levée des mesures restrictives, l’on en est plus loin, d’autant plus que l’épizootie sera bientôt éradiquée.
En terme de bilan, depuis le 24 mai dernier, date de déclaration du premier foyer de grippe aviaire, le gouvernement a interdit la vente de poulets et d’œufs, ordonnant l’abattage des volailles issues des foyers infectés. «Ces mesures salutaires, qui ont abouti à l’abattage d’environ 54 000 volailles, visaient à restreindre l’épidémie et à protéger le cheptel sain et les consommateurs», ont affirmé les membres du Gouvernement. En attendant la levée des mesures restrictives «le pays a été délimité en trois zones, les zones de protection, celle de surveillance et les zones indemnes. Cette dernière constitue la partie du pays non infectée où l’activité avicole se déroule normalement», a expliqué le ministre Taïga.
Le MINSANTE, André Mama Fouda, a également fait savoir qu’aucun cas de grippe humaine d’origine aviaire n’a été enregistré à ce jour. «474 personnes exposées ont été suivies par nos équipes. Bilan, aucun cas de contagion», a-t-il déclaré. Quant aux aviculteurs touchés, des procès-verbaux ont été dressés et leurs cas seront examinés.