Infos Business of Wednesday, 24 May 2017

Source: cameroon-info.net

La BEAC redoute une cyberattaque

BEAC-Siège social à Yaoundé BEAC-Siège social à Yaoundé

La Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) a demandé aux banques locales de prendre des dispositions pour se prémunir contre ces attaques des hackers.

Selon des sources bancaires, la BEAC recommande aux banques de mutualiser leurs moyens informatiques afin de mieux prévenir des attaques des hackers. Dans sa parution du 23 mai 2017, Le Quotidien de l’Economie souligne que cette alerte de la Banque centrale n’est pas fortuite. Depuis quelques temps en effet, le monde bancaire fait face à une vaste attaque cybercriminelle: plus de 300 000 ordinateurs infectés dans environ 150 pays.

Selon les explications des experts, les cybercriminels exploitent la faille du système Windows XP pour s’infiltrer et voler les données privées des ordinateurs. «En fait, ce virus crypte vos dossiers et demande 300 dollars pour le décryptage sans lequel les fichiers sont détruits. Le secteur bancaire n’a pas été épargné de ces attaques. Cependant, aucune entreprise camerounaise pour l’instant n’a été citée parmi les victimes de cette arnaque. Qu’à cela ne tienne, rien ne garantit qu’elles ne seront pas touchée», fait savoir le quotidien.

Les statistiques démontrent qu’en 2015, les pertes dues à la cybercriminalité au Cameroun sont estimées à 25 milliards de FCFA. Selon l’Agence Nationale des technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC), les banques camerounaises ont perdu 3 milliards de FCFA, des pertes dues à la cybercriminalité. Des sources internes des banques indiquent par ailleurs que, bien avant l’alerte lancée par la BEAC, les institutions financières avaient déjà lancé des «Warming» en interne, dans le but de mettre en garde leur personnel contre les actes de cybercriminalité qui ont touché le mon bancaire international.

Ils doivent alors suivre un certain nombre de directives, notamment éviter certains sites internet et toujours éteindre son ordinateur après utilisation. Malgré ces précautions, les banques restent toujours en état d’alerte, même si elles disent être préparées en cas d’éventuelles attaques.