A l’occasion de la 3e session du Comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Pierre Moussa (photo), président sortant de l’institution, a encouragé le 28 septembre, à Douala, la Guinée Equatoriale et le Congo à s’accorder sur un programme économique avec le Fonds monétaire international (FMI). Exactement comme l’ont déjà fait le Cameroun, le Gabon, la Centrafrique et le Tchad.
« Pour les pays n’ayant pas encore conclu un programme avec le FMI, nous les encourageons vivement à le faire à brève échéance, afin que la Communauté toute entière puisse œuvrer ensemble pour la sortie de crise. Nous n’avons aucun doute qu’ils y arriveront, d’après les dernières informations reçues », a déclaré le responsable. Il a rappelé que la conclusion de ces programmes doit permettre le redressement des finances publiques et l’amélioration de la position extérieure des Etats de la sous-région.
C’est depuis décembre 2016 que les pays de la Cemac ont accepté de façon consensuelle de se mettre sous programme FMI. Et pour cause, leur taux de croissance a chuté à -0,4% en 2016, niveau jamais atteint au cours des 15 dernières années. Et les soldes budgétaires étaient tous déficitaires.
Actuellement, le FMI craint une nouvelle baisse des réserves des pays de la Cemac au niveau de leur Banque centrale (Beac) du fait des retards observés dans la conclusion d’un accord, sur un programme appuyé par le FMI, avec la République du Congo et la Guinée Equatoriale.