À en croire le directeur général de la CNPS Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo Akame, cette amélioration des comptes d’exploitation est la conséquence directe des réformes entreprises depuis quelques années, qui ont permis à la société de s’arrimer aux standards internationaux, rapporte l’APA.

En plus des initiatives combinées avec la Direction générale des impôts (DGI) pour amener des entreprises et administrations à procéder au reversement des cotisations sociales, l’on peut ajouter le système biométrique dans le processus de paiement de la pension retraite et des allocations familiales, ce qui a permis de dénicher des points de fraude.

Désormais, par exemple, les immatriculations des employeurs et assurés se font en 15 minutes ; celles des prestations familiales, en 30 minutes. Pour les risques professionnels, c'est 45 min. Le paiement des prestations sociales, lui, est immédiat.

Pareilles réformes ont permis de «fermer» des poches de corruption et de détournement des fonds, sans oublier le processus de décentralisation avec, désormais, 38 centres de prévoyance sociale à travers le pays contre une vingtaine, il y a dix ans.

Bras séculier de l’État dans domaine de la sécurité sociale, c’est la première fois en un demi-siècle d’existence que cette société publique réalise un tel chiffre. Pour d’aucuns, le nouvel objectif de 60 milliards de francs CFA pourrait être atteint au second semestre.