Infos Business of Wednesday, 21 December 2016

Source: cameroon-info.net

Où est passé l’établissement de microfinance agricole ?

Janvier Mongui Sossomba, président de la Chambre d’agriculture Janvier Mongui Sossomba, président de la Chambre d’agriculture

Invité des matinales de l’information du poste national pour parler d’une convention que vient de signer sa structure le 7 décembre dernier avec le ministère de la Jeunesse et de l’Éducation civique en vue de l’insertion des jeunes dans les filières agro-sylvo-pastorales, en fin de semaine dernière, le président de la Chambre d’agriculture, de l’élevage, des pêches et des forêts du Cameroun (CAPEF), est également revenu sur l’établissement de microfinance agricole dont la création est annoncée depuis décembre 2015 au niveau de cette chambre. Sauf que Janvier Mongui Sossomba a une fois de plus laissé les auditeurs sur leur faim, quant à la date de l’entrée en activité de cette structure.

En effet, en mai 2016, celui qui est par ailleurs Maire de la commune de Dimako (Est) avait annoncé la tenue, sous deux mois, de l’assemblée générale constitutive en vue de l’adoption des statuts de cet établissement, de la mise sur pied de ses organes sociaux, entre autres, indique le bihebdomadaire Ecomatin du mercredi 21 décembre 2016. Logiquement, cette instance aurait donc dû siéger depuis juillet 2016.

Mais, cinq mois plus tard, l’on n’est toujours pas fixé sur la date exacte de la tenue de cette assemblée générale, peut-on lire dans le journal. Janvier Mongui Sossomba insiste simplement en indiquant qu’elle se tiendra. Sans plus.

Tout semblait pourtant réuni à la date de mai 2016 pour que le train se mette en marche. Puisque, la campagne de mobilisation des fonds lancée le 19 octobre 2015, et qui devait s’achever initialement le 10 octobre avant de se voir prolongée jusqu’en avril 2016, avait déjà permis de collecter un peu plus de 2 milliards FCFA. Pas moins de 7000 souscripteurs avaient été enregistrés sur l’ensemble du territoire dans le cadre de cette opération. 80% de ces souscripteurs étaient d’ailleurs des ruraux, qui, aujourd’hui, doivent être en train de se demander - non sans raison - ce que sont devenues leurs épargnes.