Infos Business of Tuesday, 15 December 2015

Source: journalducameroun.com

La GIZ et le CICC exposent les trésors du cacao

The jewels of the local cocoa processing The jewels of the local cocoa processing

La GIZ et le CICC exposent les trésors de la transformation locale du cacao Par Journalducameroun.com avec investiraucameroun.com - 15/12/2015 C’était au cours de la mini-foire organisée le 11 décembre par la coopération allemande au Cameroun, avec le concours du Conseil interprofessionnel du cacao et du café  

Manger du cacao à toutes les sauces. C’est ce à quoi ont eu droit les participants à la mini-foire organisée le 11 décembre 2015 en sa résidence, par la responsable de la coopération allemande au Cameroun, Annette Coly, à l’occasion de la traditionnelle célébration de l’anniversaire de son arrivée dans le pays.

Articulée autour du thème «ensemble sur la route du cacao», cette mini-foire organisée avec le concours du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) a permis de faire découvrir les trésors de la transformation artisanale des fèves dans le pays. Sur les présentoirs des exposants, constitués essentiellement de femmes, l’on pouvait apprécier du beurre de cacao, du vernis à ongle et du savon de toilette à base de cacao, des cocoa cake, «des enrobés à la fève de cacao» ou encore des «fourrés de dattes aux fèves de cacao», de la sauce de cacao, des caramels de cacao, etc.
 


La truffe de cacao. Mais, parmi la cinquantaine de produits exposés, la star de la soirée fut certainement «la truffe de cacao», une boule de fèves écrasées. «Du cacao pur», précise la promotrice de ce produit qui, selon elle, ne ferait pas pâle figure devant la marque Ferrero Rocher. Surtout lorsque cette truffe, qui avait déjà fait des émules quelques jours plus tôt lors du Festicacao 2015, est arrosée du «punch au jus de cacao», un breuvage qui a rivalisé avec la bière au cours de la mini-foire du 11 décembre dernier.

Servi dans une coque de cacao fraîche, ce punch est produit artisanalement, comme tous les autres produits exposés ce jour-là d’ailleurs. «Nous voulons non seulement faire connaître nos produits, mais aussi et surtout demander qu’on nous renforce dans la transformation», a confié Bigitte Dion, membre de la Conafac, une société coopérative.

En plus de quêter des équipements de transformation plus performants, ces transformatrices du cacao disent rechercher des réseaux formels de distribution, l’écoulement de leurs produits se faisant pour l’heure à travers des associations de femmes, les foires, les marchés périodiques, etc.