Alors que les spéculations continuent de gonfler au sujet d’une dévaluation probable du Franc CFA, la Caisse Autonome d’amortissement soutient que les créances publiques du Cameroun restent viable, avec un risque de surendettement modéré sur un horizon de 20 ans.
Le 31mai dernier, la dette publique totale était estimée à environ 5383 milliards de Francs CFA.
Le ministre des finances (Minfi) Alamine Ousmane Mey a rendu public le 22 juin dernier l’exécution budgétaire du Cameroun en fin du mois de mars 2017. D’après ledit document, le service effectif de la dette extérieure du Cameroun se chiffre à 44, 9 milliards de FCFA au premier trimestre, contre 63, 4 milliards au cours de la même période pour l’année 2016. Cela représente une différence de 18,5 milliards.
Cette différence relève du paiement exceptionnel par l’Etat d’un montant de 150 milliards de FCFA en janvier 2016, au titre du crédit relais envers la Société nationale de Raffinages (SONARA).
Au terme d’une étude récente sur la viabilité de la dette publique qui date de mai 2017, il ressort qu’en dépit des hypothèses macroéconomiques assez prudentes formulé sur les moyens et long terme, la dette publique du Cameroun au 31 décembre était viable, avec un risque de surendettement modéré.
En ce moment où l’on parle de probable dévaluation du Franc CFA, les experts estiment que des efforts conjoints sont à mener pour une allocation optimale des ressources d’emprunts. Pour préserver le risque de surendettement modéré, l’Etat se doit de multiplier les projets générateurs des ressources nécessaires pour anticiper sur les fluctuations de la dette. Un accent devrait être mis sur la poursuite de la diversification des produits d’exportations et l’amélioration de la notation suivant le ‘’Cpia’’ entre autres.