Selon le quotidien La Nouvelle Expression, le Tribunal de grande instance (TGI) du Wouri à Douala a battu en brèche, « les exceptions de nullité soulevées par les conseils de Pascal Rebillard et de Paul Mahe », tous les deux anciens directeurs généraux de la BICEC de nationalité française, et a décidé de « lancer des mandats d’arrêt internationaux contre eux ».
Cette affaire de détournement de fonds estimés à plus de 50 milliards de francs CFA à en croire des sources proches du dossier, a déjà provoqué l’embastillement à la prison centrale de Douala, de plusieurs acteurs, essentiellement des cadres camerounais.
Ce scandale a fait que la BICEC a clôturé l’exercice 2016 sur des pertes sèches officiellement estimées à 20,8 milliards de francs CFA.
Certains analystes et observateurs soutiennent que la déposition de ces deux anciens dirigeants devrait favoriser la manifestation de la vérité.